Participez à la restauration de cette locomotive !

Locomotive DECAUVILLE

CARACTERISTIQUES

Constructeur : OREINSTEIN ET KOPPEL DECAUVILLE
État : En cours de restauration
Localisation : Butry-Sur-Oise
Année de construction : 1913
Poids (à vide – en charge) : 23 tonnes – 30 tonnes
Puissance : 370 chevaux
Classée Monument Historique le 31/12/2002

POURQUOI RESTAURER CETTE LOCOMOTIVE A VAPEUR ?

Remettre en service une locomotive à vapeur, témoin du passé européen, c’est le défi que le MTVS et ses membres bénévoles ont décidé d’entreprendre.
Dans le monde ferroviaire le nom ou la marque Decauville est très connu. Cette firme est pionnière dans la conception de chemin de fer à voie étroite. La locomotive à vapeur que nous voulons remettre en service est en voie d’un mètre d’écartement, ce qui est plutôt rare pour Decauville. C’est une 130T, qui porte le n° 96, elle fut construite en 1913 et classée Monument Historique en 2003. Elle a une histoire européenne : elle fut construite en Allemagne avec des pièces fabriquées en France avant d’être livrée au Portugal ou elle a circulé dans la Banlieue Nord de Porte jusqu’en 1976. Elle fut rachetée par notre association et rapatriée en France en 1981.

Entre 1976 et 1994, un peu plus de 150 donateurs se sont mobilisés pour acquérir cette locomotive au Portugal sous forme parts de 150 francs.

Aujourd’hui, c’est une dizaine de bénévoles qui restaurent cette locomotive, ce sont pour la plupart des chaudronniers, mécaniciens, tourneurs, fraiseurs, peintres. Pour redonner une jeunesse à ce vieux serviteur du rail quatre entreprises participent au chantier ; 3 sociétés de chaudronnerie ont fourni des pièces pour cette machine, et une pour le régulage (métal blanc à friction).

Le suivi des travaux est visible sur le notre site web à chaque étape importante, mais aussi sur Facebook ,dans des revues étrangères (Narrow Gauge Word) et dans autres revues spécialisées ou touristiques.

Pour tous les donateurs, vous serez conviés le jour de l’inauguration de la locomotive. Une visite de la locomotive ainsi qu’un “Baptême vapeur” sera organisé. A la suite de cet événement, la machine sera présentée au public chaque journée d’ouverture du musée soit minimum 2 fois par mois de mai à octobre.

PHASE 1 : COÛT DE RESTAURATION DE LA CHAUDIERE

PHASE 2 : COÛT DE RESTAURATION DES SOUTES A EAUX

Objectif€25780€30000

SUIVI DU PROJET

Avancées pendant les vacances

Malgré les congés et les JO, l'équipe avance à bon pas sur les divers chantiers en cours. A Butry la Decauville est dans une phase de montage intense. La tôlerie côté cabine cette fois, est en cours de pose et d'assemblage. Pour l'instant cela se présente plutôt bien....

Le Rythme Effréné de la Restauration des Trains à Vapeur

Bien que les vacances arrivent à grand pas, il est évident que l'activité ne manque pas au sein de l'association MTVS (Musée des Tramways à Vapeur et des Chemins de Fer Secondaires Français). Sur le terrain, les projets avancent à un rythme soutenu, malgré quelques...

Elle prend forme

Aujourd'hui, une étape cruciale a été franchie dans le projet de restauration de la Decauville à Butry, malgré les appréhensions liées au démarrage délicat dû à des batteries défaillantes de la grue. La cabine fraîchement percée et acheminée jusqu'à Butry a finalement...

Avancée sur les soutes de la 130T Decauville

Chers lecteurs passionnés de ferroviaire, Aujourd'hui, nous sommes enchantés de vous présenter une actualité qui tient le haut de l'affiche dans le monde ferroviaire : la légendaire 130 T Decauville ! C'est tout naturellement que nous lui accordons une place de choix,...

Soutes Decauville

Les soutes à eau de la locomotive Decauville sont terminées. Voici quelques clichés de ce très beau travail.

La chaudière de la Decauville

Aujourd'hui, le deuxième allumage de la chaudière de la Decauville afin de faire un bilan des fuites à reprendre, dont des têtes de rivets à mater. Sur le conseil de celui qui a suivi le chantier en Angleterre, on l'a fait sous pression afin de voir de suite si c'est...

LA CHAUDIERE DE LA DECAUVILLE REPREND VIE APRES 46 ANS D’ARRET

Le 7 décembre 2022, 46 ans après son arrêt le coeur de la 130 T Decauville (E96), vient de se remettre à battre. En présence de l'APAVE la chaudière a été allumée et 3 heures et demie plus tard, faute de cheminée souffleur et tout ce qui peut améliorer le tirage, les...

Ça avance toujours avec la Decauville

Journée chaude à Butry comme partout, on a fini tôt (chaleur oblige), mais malgré cela la journée, a entre autres permis de régler et monter le régulateur qui était quelque peu usé, et enfin le couvercle du dôme a été mis en place avec son joint graphite...

Un mois de juillet comme les autres…

Les travaux de tôlerie sur la voiture Menier avancent activement malgré la chaleur. Les panneaux découpés et ressoudés pour ne faire qu'une pièce, qui seront posés autour des fenêtres sont en préparation.   Sur la Decauville nous rencontrons quelques difficultés...

Les travaux sur le châssis de la Decauville avancent

En 4 mois les travaux sur le châssis de la machine ont fait de grands progrès. Tout d'abord le remontage des bielles d'accouplement qui relient les 3 essieux moteurs, et le serrage de la suspension au minimum. Depuis les patins de glissière ont été refait à neuf, et...

HISTOIRE

En 1909, Monsieur François Mercier est exploitant en France des Chemins de Fer du Centre sur lesquels sont en service des locomotives à vapeur de type 130 T construites par Decauville.

Ces machines sont particulièrement modernes de conception, et de la bouche de ceux qui en avaient la charge et l’entretien, très stables, rapides et puissantes.
Monsieur Mercier est également Président du Conseil d’Administration de la ligne à voie de 1 mètre du Val de Vouga au Portugal.

Pour des raisons d’accords de marchés, celles-ci devront être de construction allemande. Grâce à des accords commerciaux liant les firmes Decauville et Koppel en Allemagne, les plans de ces engins seront fournis par la firme française ainsi que les pièces constitutives des machines fabriquées à Corbeil. Les pièces ainsi expédiées en Allemagne seront montées sur place et y prendront un numéro de fabrication Koppel.
Par ce subterfuge, le matériel importé était Allemand. Le même principe était appliqué dans l’autre sens par Decauville qui vendait des locomotives Koppel, et par Blanc-Misseron qui montait et vendait en France des machines Tubize fabriquées en Belgique

La n°96 de notre association ou le numéro Koppel 5755 est de 1910. L’esthétique de l’engin est strictement conforme à ses sœurs roulant en France.

Nous avons eu la preuve de l’origine française de la machine en repérant sur les bielles les lettres frappées D et G (droite et gauche) qui ne correspondent pas aux initiales de ces mots ni en allemand ni en portugais.